5ème Rencontre de la Chaire : Acceptation sociale massive de la surveillance : quelles sont les alternatives possibles à la passivité des usagers ?

avec Dominique Cardon, sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs et chercheur associé au Centre d’études des mouvements sociaux (CEMS/EHESS)

et Jean-Gabriel Ganascia, professeur à l'université Pierre et Marie Curie (Paris VI), philosophe, expert en intelligence artificielle et éthique des nouvelles technologies, Directeur de l’équipe ACASA (Agents Cognitifs et Apprentissage Symbolique Automatique) au laboratoire d'informatique de Paris 6 (LIP6)

Le mardi 28 janvier 2014 de 17h à 19h à l’Institut Mines-Télécom, Paris

Photo dominique cardonPhoto JG Ganascia

La thématique

Les technologies numériques créent une situation sociétale nouvelle, où les moindres gestes des usagers (« en ligne » dans le cas des réseaux sociaux ou « hors ligne » dans le cas de la vidéosurveillance) sont susceptibles d’être enregistrés et interprétés par des acteurs aussi bien privés qu’étatiques. Souvent conscients de cette situation, les usagers font cependant preuve d’une certaine passivité en s’y soumettant à des degrés différents.

Quelles sont les raisons de cette acceptation massive ? Quel est son degré réel ?

Les pratiques actuelles de gestion de visibilité par les usagers sont-elles adaptées à cette situation ? Peut-on en imaginer de nouvelles, plus à même d’y faire face ?

Cette cinquième Rencontre de la Chaire s’est intéressée à ces questions.

La vidéo de l'intégralité de la rencontre est disponible

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