L’article intitulé « A purpose-Based Taxonomy for Better Governance of Personnel Data in the Internet of Things Era: The Example of Wellness Data» de Claire Levallois-Barth et Hugo Zylberberg a été publié dans l‘ouvrage Data Protection and Privacy : (in)visibilities and Infrastructures (Editions Springer).
Cet article, présenté lors de la conférence Computers, Privacy and Data Protection (CPDP) 2016 (1), s’appuie sur des exemples portant sur les données de santé et, par extension, les données de bien-être. Son objectif est de faciliter la compréhension des problèmes de politiques publiques dans ce domaine. A cette fin, il propose une taxonomie des données produites dans l’Internet des objets basée sur trois catégories : la première centrée sur l’utilisateur, la seconde sur la personnalisation prédictive et la troisième sur les données de santé à proprement parler.
Résumé (traduit de l’anglais)
Demain, la montée en puissance de l’Internet des objets nous permettra de collecter et traiter en temps réel une quantité croissante de données liées à notre corps. Cette évolution ouvrira de nouvelles perspectives à la fois dans le domaine de la santé et dans d’autres domaines, ce qui remet en question les limites de ce que nous reconnaissons comme constitutif de notre sphère privée. Au-delà de ces limites, toutes les données ne comportent pas le même degré de sensibilité et de risque, et nous proposons une nouvelle taxonomie fondée sur la finalité de la collecte plutôt que sur la sensibilité anticipée des informations. Nous pensons que cette taxonomie peut aider les entreprises à améliorer leur politique de gouvernance de flux de données personnelles, de manière à parvenir à un meilleur équilibre entre la protection des données personnelles et les possibilités de recherche et d’innovation issues de leur traitement. Par ailleurs, cette taxonomie vise à encourager le développement de modèles d’affaires centrés sur l’utilisateur.
Claire Levallois-Barth, Coordinatrice de la Chaire, Maître de conférences en droit à Télécom ParisTech
Hugo Zylberberg, membre associé de la Chaire