Pour Stéphane Schmoll, Directeur général de Deveryware, la géolocalisation est devenue en quelques années un sujet de premier plan, avec des aspects technologiques, juridiques, économiques sociologiques et philosophiques qui défraient régulièrement la chronique.
Depuis plus de 10 ans, Deveryware s’est spécialisée dans la géolocalisation des personnes et des biens en temps-réel, et développe des applications utiles basées sur la localisation, pour les entreprises, des services de l’Etat (forces de l’ordre, sécurité civile…), et même les particuliers.
La puissance croissante des moyens technologiques, notamment avec les smartphones et bientôt l’explosion de l’internet des objets, élargissent considérablement le champ des possibles, tout en posant de nouveaux défis juridiques et sociologiques, et économiques.
Un des enjeux majeurs de ces débats est celui de la décolonisation numérique de l’Europe. L’affaire PRISM et les condamnations successives des géants américains de l’Internet ont démontré le danger que représente le traitement licite ou illicite de nos données personnelles hors du sol européen. La réponse doit être concertée au niveau européen, les initiatives et propositions nationales permettant d’expérimenter, d’illustrer et de proposer des solutions conciliant la création de valeur d’usage, la sécurité et le respect des libertés.
Depuis plusieurs années, en liaison étroite avec la CNIL, Deveryware a recherché puis mis au point un ensemble de solutions innovantes pour le recueil des consentements de localisation, qui pourrait être appliqué à d’autres types de données personnelles. Sur la seule géolocalisation, l’évolution de certaines demandes vers le géoprofilage et l’analyse comportementale pose de nouveaux défis qu’il faut anticiper.
Dans ses 5 axes, les travaux de la Chaire fournissent un creuset idéal pour échanger avec d’autres spécialistes chevronnés et des représentants des sciences humaines et sociales dans l’objectif d’inventer les solutions de demain… matin !